Start-up Africaines pionnières de la tech mondiale

Certains signaux fiables ne trompent pas, à l’image de celui que vient de livrer le centre de recherche israélien StartupBlink sur l’Afrique. Spécialisés dans l’étude de meilleurs écosystèmes innovants dans le monde avec un index publié chaque année.

mPharma (Accra)

Elle aussi a été précieuse pour le secteur public dans le contexte sanitaire actuel. La start-up mPharma, créée en 2003 par Grégory Rockson et présente dans huit pays. Celle-ci a aidé le Ghana et le Nigeria à rebondir leurs équipements dédiés aux diagnostics de tests via la création d’un fonds spécial de près de 3 millions de Dollars.

Avec 53 millions de Dollars levés depuis sa création, l’entreprise de gestion de stocks de médicaments sur ordonnance pour le compte d’officines s’est offerte en 2019, Haltons, une enseigne de pharmacies au Kenya.

FlexFinTx (Harare)

La blockchain fascine autant qu’elle interroge, mais pour le Zimbabwéen Victor Mapunga est son associé indien Haardik, cette technologie qui permet de certifier des transactions de façon décentralisée, est aussi un moyen de créer un registre de documents d’identité accessible sans connexion pour les 400 millions d’Africains qui en sont dénués.

Le processus est simple : un compte WhatsApp suffit pour enregistrer son identité dans une discussion gérée par un chatbot (logiciel robot pouvant dialoguer avec un utilisateur). Ce dernier récupère les informations sur une chaîne de blocs appelée Algorand…

Baptisé FlexID, le service proposé par la start-up d’Harare est connecté à des institutions financières et les services gouvernementaux partenaires, permettent aux utilisateurs d’ouvrir des comptes en banque, de contracter une assurance ou de signer un contrat de travail.

Moringa School (Nairobi)

Créée en 2014 par la Taïwano-Américaine Audrey Cheng et le Kényan Frank Tamre. La promesse de Moringa School rappelle cette formulée de l’Américain Andela : adapter les profits tech aux besoins des entreprises africaines ou internationales.

Présente au Kenya, au Rwanda et en Ouganda et alliée à 80 structures locales et internationales comme Microsoft, la start-up spécialisée dans la formation de codeurs et de spécialistes des données revendique jusqu’ici avoir inscrits 3000 personnes pour un taux d’insertion d’emploi de 85%.

En 2019, le fonds d’investissement néerlandais DOB Equity, présent aux tours de la table de Twiga Foods, du logisticien Sendy est entrée au capital de l’école pour un montant inconnu.

Présidé désormais par Meredith Karazin, l’établissement applique des frais de scolarité d’environ 1 500 Euros par an.